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Une avancée majeure dans le traitement de la maladie de Parkinson

17/11/2023

Introduction :

La maladie de Parkinson, est une maladie neurodégénérative progressive qui affecte, notamment, les neurones dopaminergiques de la région nigrostriatale du cerveau (substance noire), et qui entraîne des problèmes de motricité. A ce jour, il n’existe pas de thérapie curative pour cette maladie mais des traitements visant à réduire des symptômes, tels que le médicament MODOPAR, sont disponibles pour les patients. Les symptômes comprennent, entre autres, des mouvements lents, des tremblements, un déséquilibre et la démence.    

Quelques chiffres importants :

  • En France, plus de 167 000 personnes sont touchées, dont 1 personne sur 380 traitée pour cette affection neurologique.
  • Nous enregistrons 38 nouveaux cas pour 100 000 personnes par an.
  • La maladie de Parkinson est la deuxième pathologie neurodégénérative la plus fréquente en France après la maladie d’Alzheimer.
  • Le risque de développer cette pathologie augmente en cas d’antécédents familiaux.    

 

Un nouvel exploit dans le monde de la santé :

Une neuroprothèse conçue par, Erwan Bézard, neuroscientifique français à l’Inserm, et son équipe à l’institut des maladies neurodégénératives (CNRS / Université de Bordeaux), en collaboration avec une équipe suisse dirigée par le professeur et neuroscientifique, Grégoire Courtine, et la neurochirurgienne, Jocelyne Bloch, a été testée sur un patient atteint de la maladie de Parkinson dans l’objectif de réparer les troubles moteurs de marche - l’une des conséquences majeures de cette pathologie - et de remédier au phénomène de « Freezing »; lorsque les pieds restent plantés au sol induisant un arrêt brutal du mouvement.

 

A la différence des traitements existants qui ciblent les régions du cerveau affectées par la perte des neurones producteurs de dopamine, cette invention agit sur la moelle épinière ; plus précisément, sur les zones d’entrée de la racine dorsale innervant les segments lombosacrés, responsables de l’activation des muscles de la jambe lors de la marche.

Des études et des recherches cliniques, chez l’animal puis chez l’Homme, ont montré que cette prothèse interagit en synergie avec la stimulation cérébrale profonde du noyau sous-thalamique et les thérapies dopaminergiques afin d’améliorer l’équilibre et d’atténuer les gênes liées à la marche. 

 

Cette avancée scientifique ouvre de nouveaux horizons dans le traitement des symptômes de Parkinson, permettant aux patients de mieux vivre avec leur maladie.  

 

Sources : 
- Nature Medicin. 
- Inserm. 
- VIDAL. 
- Ministère de la Santé et de la Prévention. 
- World Health Organization. 

 

Rédigé par Marine Dib
Chargée de communication de Link4Pharma 2023-2024

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